Dans tout l’Hexagone
Le mauvais temps est l’unique responsable de ce millésime désastreux. Le printemps fut médiocre. Ensuite un temps froid et extrêmement pluvieux dura tout le mois de juillet et tout le mois d’août, accompagné de toutes sortes d’insectes nuisibles et de maladies.
À Bordeaux
Ce millésime a été un véritable désastre pour la région bordelaise. Après une période de douceur exceptionnelle, des gelées dévastatrices ont frappé le vignoble en février, causant d’importants dégâts, notamment à Pomerol et à Saint-Émilion. La récolte s’est avérée minuscule, et les vins qui en ont résulté manquent de tout intérêt.
- Rouges rive gauche : mauvais
- Rouges rive droite : mauvais
- Blancs secs : mauvais
- Blancs liquoreux : mauvais
En Bourgogne
Un froid exceptionnel toucha la Bourgogne en début d’année, avec des températures qui frôlèrent plusieurs fois les -30°C. Les mois qui suivirent furent pluvieux et froids. La fin de la fleur fut exceptionnellement tardive, autour du 15 juillet ! Le ban des vendanges fut fixé au 15 octobre, les vins qu’elles donnèrent furent médiocres. La vente des vins aux Hospices de Beaune fut annulée ! 1956 est le millésime le plus froid du siècle, avec plus de 3 semaines consécutives de gelées en Bourgogne. On peut le comparer à 1709 grâce aux archives constituant la mémoire vigneronne.
- Rouges : petit
- Blancs : petit