Le millésime 1977

Dans tout l’Hexagone

 Année désastreuse dans le Bordelais, quant aux conditions climatiques : au printemps des gels. La floraison a été tardive, le mois de juin, pluvieux et froid, et le mois de juillet plus pluvieux encore. Le mois d’août a été d’abord chaud et sec puis frais et humide ; enfin, le mois de septembre connut une sècheresse que l’on n’avait pas vue depuis 1851. La saison des vendanges fut ensoleillé et assez tardive. En Bourgogne le climat, au printemps, fut idéal. Pas de gel. La floraison se fit dans des conditions parfaites. Malheureusement, le temps se gâta : juillet et août furent exceptionnellement pluvieux. Les vendanges débutèrent en octobre et durèrent dix jours. Millésime médiocre en Vallée du Rhône et en Champagne.


À Bordeaux

Un millésime décevant marqué par une récolte peu abondante. Les gelées printanières dévastatrices ont été suivies d’un été frais et pluvieux, empêchant les raisins d’atteindre une maturité satisfaisante. Les vins se révèlent maigres et acides, tandis que les vins liquoreux sont décevants, dépourvus de structure et de potentiel de vieillissement significatif.

  • Rouges rive gauche : petit
  • Rouges rive droite : petit
  • Blancs secs : petit
  • Blancs liquoreux : faible

En Bourgogne

En contraste avec les conditions météorologiques des mois précédents, le temps exceptionnel observé en septembre et en octobre a grandement contribué à la maturation et à la qualité des raisins. Les vins rouges affichent une belle couleur et se caractérisent par leur harmonie, leurs arômes riches et leur structure bien développée. Quant aux vins blancs, ils se démarquent déjà par leur richesse et la persistance de leurs arômes. Dans l’ensemble, le millésime 1977 mérite d’être classé parmi les bons millésimes.

  • Rouges : petit
  • Blancs : petit