Dans tout l’Hexagone
Cette année-là, la Bourgogne a beaucoup de points communs avec Bordeaux : conditions climatiques irrégulières, produisant des vins qui manquent de grâce. Après un temps médiocre, la floraison fut tardive et accompagnée de millerandage. Ensuite, un beau temps chaud en juillet, des orages en août et un mois de septembre exceptionnellement pluvieux. Les vendanges eurent lieu très tardivement, dans des conditions climatiques décourageantes. Millésime moyen en Vallée du Rhône. Trois semaines de pluie en septembre refroidirent les vendanges. Mauvaises conditions climatiques en Champagne.
À Bordeaux
Une année de faible récolte. Dès le début du printemps, des conditions climatiques défavorables ont perturbé la croissance des vignes. Le passage du cyclone Hortense pendant les vendanges a eu des conséquences désastreuses : la récolte de merlot a été anéantie et celle du cabernet-sauvignon a été retardée. L’absence de raisins merlot a entraîné la production de vins acides, déséquilibrés et austères. Malgré leur longévité, grâce à la forte présence de cabernet-sauvignon, les vins ont cruellement manqué de profondeur et de charme. La majorité des prestigieux domaines de Saint-Émilion et de Pomerol ont abaissé le niveau de leur production. En revanche, les vins liquoreux ont mieux réussi, présentant une légèreté et une élégance notables.
- Rouges rive gauche : moyen
- Rouges rive droite : moyen
- Blancs secs : moyen
- Blancs liquoreux : bon
En Bourgogne
- Rouges : convenable
- Blancs : moyen