Dans tout l’Hexagone

1937 est un superbe millésime en Bourgogne, les conditions climatiques furent quasiment parfaites. Pour le reste de l’Europe ce fut un millésime exceptionnel pour les blancs, les moelleux et les liquoreux. En Bordelais ce fut une année curieuse, pas de pluie, mais de la fraîcheur de mai jusqu’à mi-septembre, puis quelques averses bénéfiques.

À Bordeaux

Une année marquée par une chaleur intense et une pluviométrie normale a donné naissance à des vins rouges et blancs secs de grande qualité. Dans l’ensemble, ils se distinguent par leur puissance, leur finesse, leur concentration et leur harmonie, et ils évoluent favorablement. Bien que les vins du Médoc aient parfois montré une certaine propension à être presque trop tanniques, ceux des régions de Libourne et des Graves ont révélé une harmonie remarquable. Cette année a été exceptionnelle pour les Sauternes, avec des vins généralement riches, opulents et d’une grande élégance. Les Châteaux Yquem et Climens ont produit des nectars somptueux, qui demeurent très prisés à ce jour. Il est indéniable que ce millésime représente le sommet de la décennie pour les vins de Sauternes.

  • Rouges rive gauche : très bon
  • Rouges rive droite : très bon
  • Blancs secs : bon
  • Blancs liquoreux : exceptionnel

En Bourgogne

Très long à se faire : la sécheresse arrivée en fin d’été empêche 1937 d’être un millésime exceptionnel, il n’en reste pas moins grand ! Les vendanges débutèrent en octobre, et accouchèrent d’un vin puissant à la robe intense. Austère dans sa jeunesse, 1937 est un grand millésime de garde nécessitant de nombreuses années de garde : à déguster maintenant ou à oublier encore quelques années en cave.

  • Rouges : grand
  • Blancs : grand
Spectacle :