Millésime 1946

Dans tout l’Hexagone

Les experts qualifient aujourd’hui le millésime 1946 d’« étrange ». En effet, ce millésime reste complètement ignoré, pourtant il n’était pas mauvais. Par ailleurs, les conditions climatiques furent correctes dans l’ensemble. Ainsi, les vendanges démarrent à partir de la deuxième quinzaine de septembre qui fût particulièrement chaude.

À Bordeaux

Bordeaux connut un millésime de petite envergure, principalement à cause de conditions météorologiques particulièrement défavorables. En effet, le mois de septembre apporta des pluies abondantes et des températures fraîches. Ces conditions climatiques favorisèrent par conséquent le développement de la pourriture dans les vignobles. De plus, une particularité marque le millésime 1946 : c’est le seul après la Seconde Guerre mondiale où une invasion de sauterelles ravagea le vignoble bordelais. Cet événement réduisit encore davantage la récolte.

Néanmoins, quelques vins notables comme Latour et Mouton Rothschild se distinguent de cette tendance générale. En revanche, les vignerons recommandent de consommer la plupart des autres vins de cette année relativement tôt. Enfin, les vins liquoreux manquent de profondeur et de structure.

Évaluations par type :

  • Rouges rive gauche : très bon
  • Rouges rive droite : très bon
  • Blancs secs : moyen
  • Blancs liquoreux : moyen

En Bourgogne

La Bourgogne vécut une année contrastée. D’une part, le cycle végétatif de la vigne avait pourtant bien commencé. Cependant, la fin du mois d’août fut médiocre et vint ternir cette belle progression. Heureusement, une percée de soleil revint à partir de la mi-septembre et sauva ainsi le millésime avant les vendanges. Par conséquent, les blancs furent un peu meilleurs, notamment à Chablis.

Évaluations par couleur :

  • Rouges : moyen
  • Blancs : moyen
Spectacle :