Dans tout l’Hexagone

1951 est un Millésime épouvantable : c’est le plus mauvais depuis la guerre et l’un de plus désastreux de tous le temps. Printemps froid et pluvieux, suivi d’un mois de juin infect. Juillet fut chaud mais orageux, août très froid et septembre vit des journées très chaudes et des nuits glacées.

À Bordeaux

Le millésime 1951 s’est avéré être de qualité médiocre. La récolte a été très limitée, en grande partie en raison de conditions météorologiques extrêmement défavorables, notamment un mois de septembre marqué par des pluies torrentielles. Ces vins, largement considérés comme les moins satisfaisants de l’après-guerre par de nombreux connaisseurs, ne suscitent aucun enthousiasme du point de vue de la dégustation. Cependant, ils demeurent très prisés des collectionneurs en raison de leur rareté.

  • Rouges rive gauche : mauvais
  • Rouges rive droite : mauvais
  • Blancs secs : mauvais
  • Blancs liquoreux : mauvais

En Bourgogne

Le vignoble fut atteint par une forte gelée de printemps, suivie par une pluie continue : idéal pour le mildiou. La fleur passa fin juin en Côte de Nuits avec beaucoup de coulure. Les vendanges commencèrent tardivement, après un été froid et pluvieux. Quantité et maturité furent faibles, certains domaines n’hésitèrent pas à déclasser leur vin !

  • Rouges : petit
  • Blancs : petit
Spectacle :