Dans tout l’Hexagone

Millésime exceptionnel en Bourgogne. Le printemps un peu tardif et capricieux permit cependant à la fleur de passer assez rapidement, avec millerandage cependant, l’assurance d’une bonne concentration des baies. L’été chaud et très sec favorisa une bonne maturité du raisin qui souffrit un peu du manque d’eau. Alors les pluies tombées au moment des vendanges, qui débutèrent le 7 octobre. En Bordelais de mauvaises conditions climatiques au moment de la floraison, médiocre, et un mois de juin froid furent suivis par un mois de juillet et un mois d’août convenables. La pluie, en septembre, entrava la maturation des raisins mais ensuite le beau temps s’installa jusqu’au moment des vendanges, au début du mois d’octobre. Bonne année, voire très bonne, pour les Châteauneuf, meilleure pour les Hermitage, une production limitée mais exceptionnellement réussie pour les Côte Rôtie. En Champagne l’été fut chaud mais entrecoupé de vagues de froid en août. Les raisins parvinrent à mûrir à temps pour une vendange tardive en octobre. C’est un millésime modérément réussi.

À Bordeaux

Les vignerons de Bordeaux ont connu une nouvelle année difficile en 1969, après une récolte médiocre en 1968. Malheureusement, les espoirs d’amélioration ont été déçus, et pour aggraver la situation, les négociants qui avaient investi dans le millésime 1969 ont dû faire face à des coûts élevés.

Le début du cycle végétatif de la vigne s’est bien déroulé, avec du beau temps favorisant une floraison prometteuse. Les mois de juillet et d’août ont été globalement bons pour la vigne. Cependant, en septembre, des pluies désastreuses sont venues anéantir les espoirs de produire de grands vins.

Les vendanges en octobre ont été perturbées par la pluie, ce qui a entraîné des raisins gorgés d’eau et des jus légers, acides et dilués. Les vins blancs de Sauternes et de Barsac ont également été affectés par les fortes pluies.

Quelques bouteilles du millésime 1969 sont encore disponibles à la vente, mais il est important d’être réaliste : ces vins sont difficiles à déguster, bien qu’il puisse y avoir quelques bonnes surprises.

  • Rouges rive gauche : faible
  • Rouges rive droite : faible
  • Blancs secs : faible
  • Blancs liquoreux : moyen

En Bourgogne

Le millésime 1969 a été une bouffée d’air frais pour les vignerons, offrant des vins de très bonne qualité, souvent comparables à ceux de 1966, voire même supérieurs, selon certains. Ces vins étaient encore dégustables il y a quelques années.

La météo pendant la saison de croissance de la vigne a été variable, avec un mois de juin mitigé qui a retardé la floraison. Cependant, les mois de juillet et août ont été ensoleillés, favorisant la maturation du raisin. Le mois de septembre a apporté le froid et l’humidité, mais la peau épaisse des raisins, résultat de l’été chaud, les a protégés de la pourriture. Les vendanges ont eu lieu début octobre pour obtenir un raisin à maturité optimale.

Dans de nombreux domaines de qualité, le millésime 1969 a produit des vins rouges puissants, riches et destinés à une longue garde. Les vins blancs, bien que parfois éclipsés par les rouges, se sont également révélés excellents, avec une forte concentration et des arômes de fruits blancs, d’agrumes et de fruits exotiques.

Ce millésime a reçu des éloges de nombreux dégustateurs, et des notes de dégustation datant de 1990 ont souligné la puissance et la fraîcheur persistantes dans les meilleurs vins. Les vins de Chablis se sont particulièrement distingués, offrant une complexité remarquable, une forte minéralité et un grand potentiel de garde pour les grands crus.

Bien qu’il n’y ait plus de vins du millésime 1969 disponibles à la vente, il est recommandé d’acheter une bouteille si vous en trouvez une. Assurez-vous de vérifier le niveau de la bouteille et d’enquêter sur ses conditions de conservation, car les vieux millésimes nécessitent une attention particulière.

  • Rouges : exceptionnel

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