Le millésime 2012 a été difficile pour la vinification, en particulier dans certaines régions comme Bordeaux, où la météo a été peu favorable. Malgré un début d’année prometteur avec un débourrement homogène grâce à un hiver doux, la situation s’est détériorée rapidement. Des pluies abondantes ont persisté pendant une grande partie du cycle de croissance, favorisant l’apparition de maladies et endommageant les vignes ainsi que le développement des raisins.

Les viticulteurs ont dû intervenir de manière significative pour obtenir des vins de qualité. Un tri sévère des raisins a été essentiel, car de nombreux raisins n’avaient pas atteint une maturité suffisante en termes d’alcool et de composés phénoliques. Les raisins trop gorgés d’eau risquaient de produire des vins dilués et peu concentrés. Le processus s’est poursuivi dans le chai, où la gestion de la macération et de la fermentation était cruciale pour obtenir des vins de qualité.

Les meilleurs viticulteurs ont réussi à produire des vins de qualité, bien que leur potentiel de vieillissement puisse être relativement limité. Cependant, pour les vins de Sauternes, les choses ont été encore plus compliquées. Les conditions humides constantes dues aux pluies incessantes ont entravé le développement du botrytis, un champignon nécessaire pour les vins liquoreux. Certaines propriétés n’ont même pas pu produire leur vin phare dans cette appellation.

Si l’on doit privilégier la dégustation entre les vins du Libournais et ceux du Médoc, il est conseillé de se tourner vers la rive droite. Les vins de Saint-Émilion et de Pomerol se sont avérés de meilleure qualité que leurs homologues de la rive gauche malgré les difficultés du millésime.

Le millésime 2012 a été un défi majeur pour les vignerons, mettant leur résilience à l’épreuve face à des conditions climatiques difficiles. L’hiver a été relativement doux, suivi de fortes pluies qui ont perturbé les vignobles. Une période de calme est intervenue en mai, mais les sols gorgés d’eau ont été frappés par des rayons solaires intenses, provoquant une humidité excessive et des maladies comme les coulures. Cela a marqué le début de nombreux problèmes pour les vignes et les raisins.

Pendant l’été, malgré une baisse des pluies, le soleil intense a causé des dégâts en brûlant certains raisins lors de brèves apparitions solaires très intenses. De plus, des épisodes de grêle ont également frappé, causant des dommages supplémentaires à la vigne. Seules les grappes les plus robustes ont survécu à ces assauts. Malgré ces multiples défis, la vigne a réagi en développant une peau plus épaisse pour protéger les raisins à l’intérieur. Les raisins qui ont survécu ont pu mûrir sous le soleil, ce qui a abouti à une récolte de raisins sains, mûrs et puissants, même si la quantité pourrait avoir été réduite.

• Rouges : Grand 
• Blancs : Grand