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2017
Dans tout l’Hexagone
À Bordeaux
Lors de l’année 2017, les vignerons bordelais étaient confrontés à l’ombre de deux excellents millésimes précédents. Ces millésimes distingués avaient chacun leur propre qualité, mais représentaient un défi pour ce nouvel exercice. Malheureusement, la nature ne fit pas preuve de clémence et infligea un coup dur au vignoble. Deux sévères gelées en avril causèrent des dommages considérables, affectant plus de 35% de la surface totale des vignes. Bien que ce pourcentage puisse sembler élevé, l’hiver doux avait accéléré la croissance des vignes, amplifiant ainsi les effets néfastes des gelées.
Après cette catastrophe, les mois de juin, juillet et août se déroulèrent relativement normalement, avec ensoleillement, pluies légères et croissance végétative de qualité. Toutefois, le mois de septembre apporta son lot de difficultés. Des pluies abondantes engendrèrent des problèmes, favorisant les maladies et la pourriture. Les domaines qui n’avaient pas encore récolté avant les pluies durent trier sévèrement pour garantir la qualité de leur vins. Malgré ces efforts, la qualité ne fut pas au niveau des années 2015 ou 2016, les vins ne parvinrent pas à atteindre les mêmes qualités gustatives.
Parmi les appellations, celles du Médoc se distinguèrent, notamment Saint–Estèphe, Pauillac et Saint–Julien, tandis que Margaux, Pessac Léognan, Pomerol et Saint-Émilion proposèrent des vins agréables. Les vins blancs secs furent plutôt réussis, notamment les Sauvignon, offrant fraîcheur, arômes d’agrumes et belle persistance en bouche.
En ce qui concerne les vins liquoreux, le millésime 2017 se goûte actuellement mieux que le millésime 2016. L’humidité favorisa le développement du botrytis, la pourriture noble indispensable à la production de vins liquoreux de grande qualité.
- Rouges rive gauche : Grand
- Rouges rive droite : Grand
- Blancs secs : Grand
- Blancs liquoreux : Grand
En Bourgogne
Après des années de récoltes modestes en raison de conditions météorologiques peu favorables, les vignerons de Bourgogne ont retrouvé le sourire en 2017. Cette année a été marquée par des rendements satisfaisants dans les vignobles, résultant en grande partie d’une saison de croissance sans problèmes majeurs et des vendanges sans encombres. L’été ensoleillé n’a pas entraîné de stress hydrique, contrairement à l’année 2015. La récolte a été remarquablement saine et a généralement produit des raisins à maturité profonde.
Cependant, il est important de faire une distinction entre les cépages Chardonnay et Pinot Noir. Les vins blancs de Bourgogne ont connu une année de qualité, notamment dans les régions extrêmes comme Chablis et le Mâconnais, où les vins sont potentiellement supérieurs à ceux des millésimes 2016 et 2015. Bien que ces régions aient été touchées par des gelées précoces en début de saison, elles ont su se rétablir. Meursault a également produit des vins exceptionnels. En revanche, les vins rouges à base de Pinot Noir ne sont pas au même niveau. Les rendements ont été abondants et certains vins pourraient présenter une certaine dilution, en particulier en Côte de Nuits. Pour les meilleures cuvées qui n’ont pas souffert de dilution, les vins seront plus doux que ceux des millésimes 2016 et 2017, et il est recommandé de les consommer avant ces deux autres années.
La Côte Chalonnaise a connu une réussite notable dans la production de vins rouges, en particulier à Givry et à Rully. Les vins blancs de cette région ont également été très réussis. Ainsi, cette région gagne en popularité parmi les connaisseurs et devient de plus en plus attractive pour les acheteurs éclairés.
- Rouges : Grand
- Blancs : Grand, légèrement au-dessus des rouges
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