1925

À Bordeaux

L’année 1925 est qualifiée de médiocre pour laquelle la critique a peut-être été un peu trop sévère. La récolte a été très abondante, donnant naissance à des vins plutôt légers, mais tout de même plaisants à déguster. L’année a été quelque peu irrégulière, mais dans l’ensemble, elle a connu une certaine réussite dans le Sauternais. La finesse et la structure des vins ont su compenser le manque de richesse.

  • Rouges rive gauche : mauvais
  • Rouges rive droite : mauvais
  • Blancs secs : mauvais
  • Blancs liquoreux : moyen

En Bourgogne

Les saisons hivernale et printanière de 1925 se rapprochent de celles de 1924, sans incidents tels que la coulure ou le millerandage. Cependant, le vignoble n’a pas été épargné, car l’oïdium et le mildiou ont fait leur apparition pendant l’été. Ces conditions ont posé des défis significatifs, affectant la santé des raisins et nécessitant une gestion attentive du vignoble.

Les vins résultants de la récolte de 1925 se caractérisent par une certaine austérité dans leur jeunesse. Les tanins se manifestent de manière prononcée, donnant aux vins une texture robuste. Cependant, il est impératif de pratiquer la patience, car avec le temps, ces tanins tendent à s’adoucir, révélant la vraie finesse et la complexité des vins de ce millésime.

Ainsi, bien que la jeunesse des vins puisse présenter des aspects un peu durs en raison de la présence marquée des tanins, l’attente judicieuse sera récompensée par une texture plus douce et une palette aromatique plus équilibrée. Le millésime 1925 peut ainsi offrir une expérience sensorielle enrichissante pour ceux qui savent attendre que les vins atteignent leur apogée.

  • Rouges : moyen
  • Blancs : moyen

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