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- 1968
Dans tout l’Hexagone
C’est à l’inclémence du temps qu’il faut imputer la médiocrité de ce millésime. En Bourgogne, après un temps agréable sans gel et grêle, juin fut peut-être un peu trop chaud. Juillet et août furent médiocres, sans soleil et pluvieux. Le temps s’améliora en septembre et les vendanges
débutèrent le 30. En Bordelais le printemps fut froid, la floraison inégale et l’été sans soleil, sauf en juillet. Le mois d’août fut pluvieux et froid. La récolte, assez importante, se fit la première quinzaine d’octobre. Millésime moyen en Vallée du Rhône.
À Bordeaux
L’année 1968 a été une période difficile pour les viticulteurs bordelais, marquant la fin des années 60 de manière peu satisfaisante. Cette année-là, la météo, la maturation du raisin et le plaisir de dégustation ont tous été mis à rude épreuve. Il convient de souligner que l’année 1968 a été médiocre dans presque toute la France.
À Bordeaux, le millésime 1968 se distingue comme l’un des plus faibles de la décennie des années 60, et, comme souvent, la pluie est la principale coupable. Les mois d’août et septembre ont été particulièrement pluvieux, provoquant une dilution des raisins et les empêchant d’atteindre une maturité optimale. Les vins blancs et rouges en ont souffert, et la qualité n’a pas été au rendez-vous.
Pour les vins blancs, la qualité des Sauternes a été particulièrement catastrophique, le botrytis se développant avant que les raisins n’aient atteint leur pleine maturité. En ce qui concerne les vins rouges, les Pessac-Léognan ont été parmi les rares à produire des vins un peu plus riches et dépourvus du goût de pourriture causé par les fortes pluies.
- Rouges rive gauche : mauvais
- Rouges rive droite : mauvais
- Blancs secs : mauvais
- Blancs liquoreux : mauvais
En Bourgogne
Les vins de Bourgogne ont également été affectés par les conditions météorologiques peu favorables du millésime 1968. Cette année difficile a eu des répercussions négatives à la fois sur les vins blancs et rouges de la région.
Le problème a commencé dès le mois de juin avec des températures exceptionnellement basses, ce qui a compromis le cycle de la vigne dès le départ. Ensuite, des conditions météorologiques défavorables, notamment la pluie, le froid et la pourriture, ont aggravé la situation dans les vignobles, aboutissant à une récolte de qualité médiocre en 1968.
Il est à noter que cette année-là, il n’y a eu ni vente aux Hospices de Beaune, ce qui est très rare, ni mise en bouteille de vin au domaine de La Romanée-Conti, deux signes éloquents de la médiocrité de ce millésime.
Bien que nous n’ayons plus de bouteilles du millésime 1968 à proposer à la vente, si vous en trouvez une, assurez-vous de vérifier attentivement son état de conservation. Si le vin semble encore correct, il peut être intéressant de tenter l’expérience. Cependant, il est important de garder à l’esprit que le millésime 1968 était très difficile et de qualité médiocre, de sorte que toute surprise agréable serait inattendue.
- Rouges : mauvais
- Blancs : mauvais