1948

Dans tout l’Hexagone

1948 est une année impopulaire dû à ses deux millésimes voisins : 1947 et 1949. Considéré comme un millésime chaud en Vallée du Rhône. Le temps fut variable, en mai une chaleur cuisante, suivie par un mois de juin lamentable qui causa de la coulure. Il fit cependant beau à partir de la mi-août et jusqu’en octobre.

À Bordeaux

Situé entre deux “millésimes du siècle”, 1948 a donné naissance à d’excellents vins. Bien que la récolte ait été moins abondante qu’en 1947 ou 1949, elle a permis de produire des vins destinés à une longue garde. En effet, ces vins étaient souvent considérés dans leur jeunesse comme étant robustes, austères et riches en tanins, mais la plupart d’entre eux ont connu une évolution exceptionnelle. Beaucoup se distinguent aujourd’hui par leur subtilité, leur élégance et leur équilibre parfait. En comparaison avec les millésimes 1947 ou 1949, ces vins offrent aujourd’hui un excellent rapport qualité-prix.

  • Rouges rive gauche : grand
  • Rouges rive droite : grand
  • Blancs secs : grand
  • Blancs liquoreux : grand

En Bourgogne

Bien que le printemps arrivât tardivement, il fut doux. C’est l’été trop humide pour la vigne qui vient ternir ce millésime. La fin de la floraison arrive très tardivement : vers le 5 juillet en Côte de Nuits. Les vendanges débutèrent en octobre après de forte chaleur à partir de la mi-août, permettant une récolte abondante. Les blancs avec une belle consistance et une jolie vivacité s’en sortirent mieux que les rouges, qui reste légers sur un fruité agréable.

  • Rouges : moyen
  • Blancs : moyen, meilleur en blanc
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