1950

Dans tout l’Hexagone

1950 est un petit millésime marqué par la grêle (surtout en Bourgogne) qui sévit en juillet, en août et en septembre. Les deux derniers mois étant, de plus, assez pluvieux.

À Bordeaux

Le millésime 1950 s’est caractérisé par une récolte généreuse qui a été légèrement diluée en raison des précipitations. Après un été chaud et sec, un mois de septembre pluvieux a donné naissance, dans la région du Médoc, à des vins souples et de corpulence moyenne. En contraste, les vins du Libournais se distinguent par leur qualité exceptionnelle. Les Pomerols et les Saint-Émilion se révèlent riches, pleins et d’une intensité remarquable, méritant bien mieux que la réputation générale de ce millésime. Cette excellence s’applique également aux vins de Sauternes, qui se caractérisent par leur richesse et leur onctuosité. Les réussites dans les grands crus, tels que Yquem avec son impressionnante teneur en sucre de 24,4 degrés, sont exceptionnelles. Il est important de noter que la plupart des vins de ce millésime sont souvent sous-estimés et sous-évalués, offrant ainsi un excellent rapport qualité-prix.

  • Rouges rive gauche : moyen
  • Rouges rive droite : moyen
  • Blancs secs : grand
  • Blancs liquoreux : très grand

En Bourgogne

Malgré un printemps doux, les pluies répétées d’été et les orages de grêle favorisèrent le développement de pourriture. La passation de fleur en fut perturbée, elle se termina le 25 juin en Côte de Nuits. L’automne, en revanche, fut ensoleillé, et permis aux vendanges de débuter le 25 septembre, bien que les maturités des grumes étaient hétérogènes. Les vins blancs s’en sortirent mieux que les rouges.

  • Rouges : petit
  • Blancs : petit, meilleur en blanc
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