1952

Dans tout l’Hexagone

1952 est un grand millésime qui donna des vins robustes, souvent massifs. Sa dureté et sa concentration sont dues à la sécheresse qui sévit en juin, suivie d’un temps extrêmement chaud. Septembre, en revanche, fut froid et les vendanges commencèrent dans la deuxième quinzaine du mois en Bordelais et le 7 octobre en Bourgogne.

À Bordeaux

Le millésime 1952 , malgré sa qualité intrinsèque, a été perturbé par des pluies pendant la période des vendanges. La plupart des vins provenant du Médoc se sont révélés fermes, austères et caractérisés par une forte présence de tanins. En contraste, les vins de Pomerol et de Saint-Émilion, vendangés avant l’arrivée des pluies, se sont montrés élégants, fruités et équilibrés. Il est à noter que certains vins de graves ont été particulièrement réussis cette année. Dans la région de Sauternes, ce millésime a été extrêmement difficile en raison des conditions météorologiques instables et orageuses.

  • Rouges rive gauche : très bon
  • Rouges rive droite : très bon
  • Blancs secs : bon
  • Blancs liquoreux : grand

En Bourgogne

La vigne ayant subie l’année 1951, la sortie de raisins fut faible. Après un printemps rapide et agréable, la fleur passa dans de bonnes conditions. L’été fut sec et chaud, avec quelques pluies bienvenues, permettant une récolte mure, saine et peu abondante fin septembre. Les bourgognes de 1952 sont des vins de garde, avec une belle consistance, une jolie trame tannique qui ne masque pas le fruit. Henri Jayer raconte : « 1952 ressemble, chez moi, à 1950 que j’avais particulièrement bien réussi, mais avec beaucoup plus d’étoffe ». La Romanée-Conti 1952 sort son premier millésime depuis la replantation du domaine en 1947. La robe franche, le bouquet enivrant avec des notes de violette, de musc et de sous-bois : un vin qui laisse parler son terroir !

  • Rouges : bon
  • Blancs : bon

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