1999

Dans tout l’Hexagone
Le millésime 1999 a été marqué par des conditions climatiques contrastées. Le printemps a commencé relativement frais, retardant le début de la croissance des vignes dans certaines régions. Cependant, l’été s’est révélé chaud et sec dans l’ensemble, ce qui a favorisé le développement des raisins. Les mois de septembre et octobre ont été marqués par des pluies, ce qui a nécessité une vigilance accrue lors des vendanges pour éviter la pourriture des raisins.

1999 est un millésime qui a produit une gamme de vins qui reflètent les particularités climatiques de cette année. Si certaines régions ont fait face à des défis météorologiques, les vignerons talentueux ont su exploiter les atouts de chaque terroir pour produire des vins rouges, blancs et doux de qualité.
À Bordeaux

Le millésime 1999 demeure complexe à évaluer en raison de ses variations significatives d’une appellation à l’autre et d’un château à l’autre. Initialement, le cycle végétatif s’est amorcé positivement, bénéficiant d’un hiver doux et d’un début d’année clément qui ont favorisé un démarrage rapide et sans encombre. Les mois d’avril et de mai ont connu des températures élevées, promouvant une floraison de qualité. L’été qui a suivi fut chaud et relativement sec, contribuant à la maturation progressive des raisins jusqu’à un stade convenable. Néanmoins, un peu plus de pluie aurait été nécessaire pour achever la maturité complète.

Au milieu de septembre, la pluie est enfin arrivée, ce qui semblait positif pour achever la maturation, mais l’excès de pluie s’est avéré nuisible en diluant les raisins au lieu de les aider à mûrir. Les vendanges ont dû être précipitées pour éviter les dégâts, avec des propriétés prestigieuses mobilisant un grand nombre de vendangeurs pour une récolte rapide, comme le cas de Lafite Rothschild avec plus de 350 personnes engagées pour le millésime 1999.

Ainsi, le millésime 1999 est sujet à des interprétations prudentes, car sa qualité peut varier entre une excellence certaine et une moyenne relative en fonction des appellations, mais surtout des choix des propriétaires de domaines.

Dans la région du Médoc, les vins avec une proportion élevée de Cabernet ont mieux résisté, de même que les vins de la rive droite ayant récolté des merlots bien mûrs au moment adéquat.

Concernant les vins blancs, les vins secs des appellations Graves et Pessac-Léognan ont captivé par leurs profils aromatiques élégants. Quant aux vins liquoreux, les pluies de mi-septembre ont favorisé le développement du botrytis. Ces vins, riches en arômes et dotés d’une fraîcheur séduisante, présentent un bon potentiel de vieillissement.

Pour les amateurs de vins de Bordeaux, le millésime 1999 réserve probablement certaines des réussites les plus remarquables !

Rouges rive gauche : bon
Rouges rive droite : bon
Blancs secs : moyen
Blancs liquoreux : bon

En Bourgogne

Le vignoble bourguignon clôture la décennie des années 1990 avec brio, grâce à un millésime 1999 de qualité exceptionnelle. Similairement à Bordeaux, l’été s’est révélé doux avec des températures modérées, permettant un cycle végétatif optimal. Les températures ont souvent dépassé les moyennes saisonnières, tandis que les rares précipitations n’ont guère perturbé les vignerons, à l’exception des développements excessifs de fleurs. Dans certains domaines, des vendanges en vert ont été effectuées pour réduire la charge en raisins sur les vignes.

Les conditions sanitaires pendant les vendanges étaient excellentes, permettant aux vendangeurs de récolter des raisins en parfait état. Les raisins Pinot Noir se sont révélés généreux et riches, donnant naissance à des vins puissants, complets et d’une grande capacité de vieillissement. Les vins blancs ont également suivi cette tendance positive, bénéficiant d’une acidité bien équilibrée en plus d’une structure grasse déjà bien établie. Tous les éléments étaient réunis pour créer des vins blancs de grande qualité et de longue garde.

Rouges : grand
Blancs : très grand

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