1954

Dans tout l’Hexagone

1954 est un petit millésime qui se trouve coincé entre 1953 et 1955. Un des étés les plus froids qu’on n’ait jamais vu. Les conditions climatiques furent loin d’être parfaites. Les vendanges débutent en octobre un peu partout.

À Bordeaux

Le millésime s’est révélé être de qualité médiocre, donnant naissance à des vins dilués. Les pluies abondantes en août, suivies d’une vendange perturbée par des trombes d’eau, ont conduit à la production de vins légers, dépourvus de richesse et de concentration. De plus, dans la région de Sauternais, cette année a été marquée par des gelées, entraînant une récolte minime de qualité inférieure. Il est à noter que malgré ces difficultés, quelques rares succès ont été enregistrés dans les grands châteaux du Médoc.

  • Rouges rive gauche : mauvais
  • Rouges rive droite : mauvais
  • Blancs secs : mauvais
  • Blancs liquoreux : mauvais

En Bourgogne

L’hiver fut long et très rigoureux. 1954 est un millésime tardif. Le printemps se refroidit vers la fin, et l’été s’enchaina avec de nombreuses pluies obligeant la fleur à passer très tardivement, vers le 10 juillet en Côte de Nuits. L’automne plus chaud permit aux baies de murir et sauva le millésime, les vendanges commencèrent le 3 octobre. La récolte fut abondante du fait de la chronologie du millésime, et de qualité moyenne. En rouge, les vins sont marqués par la dilution, témoin des pluies estivales. Les vins blancs sont eux aussi à boire rapidement, du fait de leur trop grande acidité. Cependant, les grands climats, entretenus par un savoir-faire d’expert, sont encore agréables aujourd’hui.

  • Rouges : moyen
  • Blancs : moyen
Voir :